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lundi 27 septembre 2010

Meu Abrigo - Mafalda Veiga



O meu paraiso, a minha casa, o meu repouso, estava ali: à distancia de dois dedos, de duas palavras, de dois passos.
Mas entre essa pequena distancia morava o medo... 
Entre essa pequena distancia morava o medo...

E os dedos continuaram repousados no colo, as palavras desviaram-se envergonhadas e os passos tomaram outro rumo.
Dois dedos de medo são muita coisa para que duas palavras o atravessem:
Onde fica o teu paraiso?
"Em ti. "

Extrait de "Lettres d'Alice"
Est que c’est excès de vanité de demander que quelqu’un nous croise et se retienne plus que quelques instants de plaisir dans notre essence... même si ce n’est pas dans notre vie ?
Que quelqu’un s’arrête un second de plus sur l’essence de l' âme, que voit au delà du corps même si c’est à travers le corps?

"On est tous, une fois dans la vie le paradis de quelqu’un.
C'est de ça que je veux me souvenir un jour quand la mémoire me trahira et les visages risquent de s'effacer sous les poids des années.
On ne se souviendra plus des beaux ou des moches, ni même de ceux qui ont frôle nos draps, on se souviendra juste des petits bouts de paradis."


RE: "No me pidas mi amor para saber la verdad tambien hay dolor en la honestidad"
De : Alice.
Envoyé : ven. 04/09/09 18:18 
À : Martin 

Faut-il nous raconter aux inconnus ? Pourront-ils nous voir de la façon dont on se présente, sans avoir vu ni connu nos vies, nos souffrances ? 
Les mots, les mots ne sont que l’ombre de nos sentiments, l’ombre de nos bonheurs, de nos souffrances. Pourra-ton raconter nos sentiments, nos bonheurs et nos souffrances tel qu’ils sont ? Tel qu’on les ressent ? Si déjà on perçoit ces choses dans de différents dégrées?...
J’aurais du comprendre cela plus tôt. J’aurais du comprendre qu’on ne peut pas se raconter, qu’on ne doit pas se raconter…
Qu’il faut se laisser découvrir, dévoiler par le regard et la perspicacité d’autrui sans rien y ajouter. Que les autres ne nous perçoivent par nos récits, nos mots, mais par ses sentiments envers nous. 
On comprend, on pardonne tout ou presque : aux amis, aux amours, aux amants… qu’a cet’ inconnu qui veut à tout prix se faire comprendre et qui étale sa vie devant notre ennui et indifférence, devant notre compassion et patience. 
J’aurais du comprendre cela à l’instant précis ou j’ai compris qu’il ne faut pas confondre la compassion avec la passion. 
Que se sont de sentiments absolument opposées et qu’il vaut mieux n’inspirer point de passion que d’inspirer de compassion ! 
Je me souviens d’une phrase précieuse, à moitié effacée sous un ancien portique : « Le silence est d’or », ou de cette vieille Sybille qui avait comme sage conseil à tous les maux de l’humanité un doigt posée sur les lèvres : les mots sont assassins. 
Les mots son assassins. J’ai finalement compris. Il faut se limiter au strict minimum et laisser les gestes faire le reste. Laisser à l’âme le travail de l’âme et au corps le travail du corps sans que les mots s’y mêlent. 
Et comme tu dirais dans ton petit accent enroulé : Pupici dulci,Te iubesc din toata inima ! Pour fermer le message en douceur. (Car je me rappelle encore de nos longues lettres écrites sur papier ancien bleu avec d’éclat dorées déniché aux brocantes, fermées au ruban rouge velours, vert eau, bleu profond ! Il ne faut pas tout perdre avec le virtuel ! Il nous suffit déjà perdre un peu de l’âme…) 
Alice 

Extrait de: "Lettres d'Alice à Martin"
Un homme et une femme se retrouvent devant leurs tasses de café à moitié refroidis à force de le mélanger ; le café n’est qu’un prétexte. 
Le mur qui les sépare : un petit bout de céramique rempli de liquide noir, amer, refroidi qui donne un aspect plat aux désirs ronds, qui les camouffle.
Ils se regardent plus ou moins discrètement, les questions, toujours les mêmes : impavides, sottes, typiques : qu’est ce que tu fais dans la vie, tes rêves, tes amours, tes espoirs, ton passé, ton futur. 
Et à la fin ce sentiment stupide et rassurant de tout savoir, d’avoir tout cerné de l’autre.
Est-ce que c’est bien ainsi ? 
Le couple se regard, s’observe : elle a des beaux yeux malgré les petites ridules qui commencent à pointer, il a un beau sourire, qu’elle a de si belles jambes… et lui… ses mains…
Pourtant… ce mur dressé par une tasse de café imbuvable… 
Je te connais : je sais ton prénom, ce que tu fais dans la vie, tes rêves et tes espoirs, tes lectures et tes musiques même ! Et pourtant… tu demeures une inconnue… avec laquelle je suis mariée depuis presque dix ans !!
Cette inconnue qui se pointe au rendez vous posé la veille c’est bien toi avec qui je me suis mariée depuis longtemps : et ce n’est que devant cette tasse de café refroidi que je remarque que ces jambes qui ont enlacée les miennes centaines de fois sont belles, je ne savais même pas que tu aimais Mozart ou que tu avais lu Stendhal… je viens de le savoir ! 
Se réinventer. Réinventer la vie. Réinventer le couple usée, désabusé. Repeindre les vieux murs écaillés de nos relations, refaire les vieux systèmes comme on retouche délicatement un meuble ancien : précieux mais abimé… le résultat peut être surprenant. 
Quelqu’un m’a dit une fois : "Le véritable voyage de découverte ne consiste pas à chercher de nouveaux paysages, mais à avoir de nouveaux yeux." Je ne me souviens plus qui…
Je n’en sais rien… par contre c’est une citation de Proust… répondit-elle.
En effet… Proust ! conclut-il
Et ils éclatèrent de rire. 
On peu connaitre chaque centimètre de la peau de l’autre sans connaitre même pas un bout de son cœur. 
Les mots, « il faut se méfier des mots » autant que le l’absence des mots. 
Il faut se réinventer, repeindre les vieux murs pour savoir ce que ça donne. Repeindre les relations comme on repeint une maison, et ce n’est qu’après qu’on peut… ou non… partir ou rester, quand il n’y a plus rien a sauver, quand il faut fuir pour ne pas étouffer, pour ne pas se laisser étouffer. Ouvrir les fenêtres grand, claquer la porte doucement et laisser la place aux autres, trouver sa place ici ou ailleurs.

Redevenir la fée à la place de la femme. 

jeudi 23 septembre 2010

Aquele beijo prometido


Vem de mansinho
pela madrugada
Espio o silêncio
mas não dou por nada.
Procuro-o nos rostos
dos que já conheço
Procuro-o nos sonhos
Quando adormeço
O príncipe encantado
Vem na madrugada
Beijar-me nos lábios
E eu nem dou por nada
Como brisa morna
Noite de verão
Entra de mansinho
No meu coração
No silêncio nocturno
Névoa perfumada
O príncipe chega
E eu nem dou por nada...
CB 

samedi 11 septembre 2010

deseos de cosas imposibles 09 LODVG Nuestra casa a la izquierda del tiempo

Nenhum Nome Depois,


Nunca soube o teu nome. Entraste numa tarde, 

por engano, a perguntar se eu era outra pessoa - 

um sol que de repente acrescentava cal aos muros, 

um incêndio capaz de devorar o coração do mundo. 



Não te menti; levantei-me e fui levar-te à porta certa 

como um veleiro arrasta os sonhos para o mar; mas, 

antes de te deixar, disse-te ainda que nessa tarde 

bem teria gostado de chamar-me outra coisa - ou 

de ser gato, para poder ter mais do que uma vida. pág.13





de Maria do Rosário Pedreira

vendredi 10 septembre 2010

Penélope Cruz(Estrella Morente) singing Volver (flamenco version of a ta...

Pássaros de Fogo




Pássaros de fogo
sobrevoam a noite
Descrevem em círculos
os poemas que
vais ditando
num monologo solitário
Voz morna e envolvente
Pensas que ninguém te escuta
mas
Acarretados pelo vento de outono
Chegam em harpejos nocturnos
Até aos meu recolhimento
indesejado e doloroso
Um dia talvez
Nesta vida
Ou noutra
Quem sabe?
Pode ser que
os nossos relógios
Acertem os ponteiros
eternamente
desencontrados
um dia.
quem sabe?
esse beijo prometido
e prudentemente
guardado
se solte
para realizar o sonho
e a sede
de infinito

CB

jeudi 9 septembre 2010

Jardim Prometido by Cesaria Evora

“Extractos da alma”


Seria mais feliz,
Se me dessem as tais
asas
Sonhadas?

Que faria com elas?
Procurava o pais imaginário?
Essa terra ideal
Que inventei um dia.

Ou havia de adormecer,
Nesta terra de absurdo e
pesadelo
Como uma menina pequena e temerosa
Que diz baixinho:
Eu quero é a minha
mãe...

Em que parte do
labirinto perdi a ponta do fio?
E tive que sonhar com uma estrela
Para me guiar para fora dele?

Numa terra menos idealizada do que a
Que sonhei,
Mas menos absurda talvez
Encontrei o
paraíso que desconhecia

Mas um
segredo deixa de ser segredo,
Perde o
encanto,
Quando partilhado.

Hoje, as minhas
janelas
Abrem sobre o
mar Embora o mar esteja longe

Já não sonho com países imaginários,
Onde o sol não entra
Nem com asas de papelão
Hoje tenho um
jardim secreto
Que tem janelas que dão sobre o mar
Tenho asas feitas de sonho e de vento
Que mais ninguém tem senão eu...
Porque são minhas e feitas por mim.
Com pedaços do coração... 
CB

Tiempo y Silencio - Cesária Évora

O amor...

A verdade é que não há fórmula secreta para o amor. É uma reacção química que muda de fórmula a cada ser que cruzamos.
A prova foi que o Paulo deixou-me porque fartou-se de esperar e achou “que estava a fazer-me de difícil” e o João deixou-me porque achou que era muito fácil, depois veio o Luís, e confusa pelo resultado das relações anteriores andei assim num amor platónico... até ele se declarar umas semanas antes de eu casar com outro...
Esse outro a quem decidi revelar uma boa parte dos meus defeitos para o desmotivar, mas que foi ficando sempre. E finalmente conclui que devia ser ele, de todos, o que mais me amava, porque é fácil admirar as qualidades, mas ficar apesar dos defeitos é que não...
O amor é estranho. Enfim, estranha é a forma que nos ensinam a amar, se calhar o amor, o verdadeiro não é sequer uma reacção química, é como a matemática, muitos percebem as bases mas poucos a compreendem na sua complexidade. O amor devia ser como a amizade, recíproco ou nada!
A Margarida diz que na minha vida falta paixão, eu digo que na dela um mínimo de bom senso, não se pode amar quem nos agride, mas o que chamo agressão, ela chama arrebatamentos de paixão. Que são carícias, e eu calo-me, essas coisas não se discutem, são preferências pessoais, enquanto ela prefere carícias de pugilista eu prefiro de poeta...
O que me parece é que o amor é como as borboletas, tens que o guardar na mão aberta para o apreciar no seu esplendor sem o matar. Se o fechares matas o que há de mais belo nele.
Amar não é possuir é dar liberdade sem temer a perda.
In: [Pequenos segredos entre amigas]

mercredi 8 septembre 2010

Is It Wicked Not To Care? - Belle & Sebastian

A nostalgia do anjo

Procuro no silêncio dos dias e das noites
o som da tua voz,
as tuas risadas cristalinas,
responde-me apenas o sussurro da brisa,
Reencontro-te nas fotografias,
nas lembranças,
sempre jovem,
sempre a sorrir,
Agora já não cheiras a mar,
Agora é o mar que tem o teu cheiro.
Por onde andas?
Sempre do teu lado, respondes tu
mas é só a brisa que passa,
agora o mundo já não é pequeno,
já não é triste e sombrio,
agora moras na brisa e tens o infinito por casa.

CB